Le réaménagement de l’ensemble commercial reprend la composition architecturale symétrique actuelle. Le salon de thé et la brasserie sont situés de part et d’autre de la place rénovée, au centre de l’aménagement, avec une vue directe sur la mer. Ils sont entourés de terrasses.
Un nouvel axe transversal relie tous les pavillons d’est à l’ouest, entre le parking et la piscine.
Les commerces s’alignent sur la rue pour bénéficier, et de la fréquentation urbaine et de la fréquentation balnéaire grâce à une situation de choix entre la place et la rue.
Site identitaire et unique à l’échelle de la Côte de Nacre, la place du Petit Enfer est connue et fréquentée toute l’année, autant par les touristes que par les habitants de la commune ou de l’aire urbaine caennaise.
Elle est fréquentée depuis l’origine par les familles avec des enfants, qui viennent déguster un guigui ou une gaufre, le dimanche, par des cyclistes qui remontent la rampe qui longe la vitrine de l’horloge marine pour se reposer sur la terrasse, par des promeneurs qui achètent une pâtisserie, ou viennent “prendre un pot” sur la terrasse…
Lieu de rencontreet de convergence, à l’intersection entre la rue de la mer et la promenade sur la Digue, elle est autant une place à l’échelle de la communefréquentée toute l’année par ses habitants, qu’un belvédère sur le front de mer, offrant entre la ville et la digue, un espace d’attraction et d’animation pour les touristes. Ils viennent y découvrir et profiter des aménités d’une commune de bord de mer : se promener sur la digue jusqu’à la jetée, se retrouver entre la galerie, la piscine ou la thalasso, se restaurer devant la mer ou fréquenter ses boutiques balnéaires.
Ce lieu présente de grandes qualités spatiales, dont la plus importante est peut-être la justesse de son échelle. Cette place, ni étriquée ni monumentale, est confortable et agréable en toute saison, bondée ou lorsque seuls les habitués se risquent en bord de mer.
On y dispose d’une très belle vue en surplomb sur le paysage de nacre que dessine l’estran ; on y regarde les enfants jouer sur la plage en profitant de la terrasse du café. Les bâtiments ne sont pas très hauts ; ils ne créent que peu d’ombre sur la digue et sur la place. Même l’hiver, le soleil peut inonder la terrasse. De plus, l’accès latéral des commerces et l’orientation des constructions à l’opposé des vents dominants ouest/ sud-ouest permet une utilisation confortable toute l’année.
L’architecture reprend les rythmes et l’épannelage des constructions existantes pour accompagner le mouvement de descente vers la digue à l’instar de l’existant. L’esprit du lieu est ainsi mis en valeur, avec une transition douce entre le passé et le futur, sans rupture d’échelle.
Les toitures sont des terrasses à larges débords. Elles sont recouvertes de dalles sur plots permettant de masquer les ouvrages d’étanchéité de la vue des riverains et de leur conférer un aspect homogène. L’entretien sera ainsi facilité.
Les bandeaux périphériques sont recouverts avec un parement en pierre agrafée (pierre claire ton pierre de CAEN) en référence à l’architecture traditionnelle de la côte de Nacre.
Les façades sont vitrées toute hauteur pour accroitre les liens visuels avec la mer. Les menuiseries de toute hauteur sont adaptées à l’usage commercial, avec intégration de grands ouvrants permettant une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs.
L’éclairage des espaces extérieurs est assuré à partir de luminaires encastrés dans les sous-faces des toitures.
Maître d'ouvrage : Ville de LUC SUR MER
Architectes : Agence Schneider
Montant des travaux : 3 M€ HT
Missions : concours d'architecture